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Généralités sur l’incontinence urinaire

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Incontinence - Généralités sur l’incontinence urinaire - France

Vendredi 25 juin 2010


Généralités sur l’incontinence urinaire

De nombreuses personnes, à 75% des femmes, souffrent de troubles urinaires, en particulier d’incontinence urinaire.

Mais qu’est-ce que l’incontinence urinaire exactement ?

Ce trouble se caractérise par une perte accidentelle ou involontaire d’urine. Il existe trois formes d’incontinence urinaire :

  • L’incontinence urinaire d’effort qui se traduit par une fuite involontaire d’urine, par l’urètre ou plus précisément le méat urétral. Cette fuite survient lors d’un effort physique, d’une quinte de toux ou d’un éternuement et intervient brutalement sous l’effet d’un effort et sous forme d’un jet, elle est néanmoins peu abondante. La fuite a lieu le plus souvent en position debout alors qu’aucune sensation de besoin n’était ressentie au préalable. Ce type d’incontinence est dû à un relâchement du muscle qui ferme la vessie et des muscles du périnée.
  • L’incontinence urinaire par urgences mictionnelles est une fuite urinaire accompagnée ou immédiatement précédée d’un besoin urgent et irrépressible d’uriner et qui provoque une miction qui ne peut être différée ou retenue. Ce type d’incontinence est le résultat d’une trop grande sensibilité de la vessie, celle-ci se contracte même si elle n’est pas pleine, et provoque l’envie d’uriner.
  • L’incontinence urinaire mixte regroupe les deux précédents types d’incontinence

L’origine de l’incontinence urinaire peut être multiple : elle survient généralement à cause d’un déséquilibre des pressions abdominales provoquant un affaiblissement du périnée, ce muscle qui soutient le plancher pelvien et est souvent endommagé lors d’un accouchement. Le sphincter peut aussi être défaillant et ne pas « se verrouiller » correctement, tout comme les hormones sexuelles en quantité insuffisante surtout à la ménopause, ou bien enfin, cela peut être le résultat d’une hyperréactivité vésicale.

Hommes et femmes peuvent souffrir d’incontinence urinaire, mais les symptômes varient. Chez la femme, dans 75% des cas, c’est l’augmentation de la pression abdominale qui provoque l’incontinence d’effort. Elle apparaît donc en toussant, éternuant, riant, faisant du sport à cause d’une hyperpression abdominale. Tandis que l’incontinence par impériosité se traduit par des envies pressantes et incontrôlables à cause d’une vessie instable. On observe habituellement ce trouble chez les femmes de plus de 65 ans. Il existe aussi l’incontinence mixte qui combine les deux types d’incontinence.

Chez les hommes, l’incontinence est plus fréquente qu’il n’y parait et est souvent le résultat de difficultés à uriner, à cause d’une prostate trop grosse. Ainsi, la vessie ne peut pas être complètement vidée et le muscle sensé assurer la fermeture se retrouve détendu, c’est ce qu’on appelle l’incontinence par regorgement, qui se traduit par un écoulement permanent au goutte à goutte. Mais les hommes peuvent aussi souffrir d’incontinence d’effort.

Chez les personnes âgées, l’incontinence est le résultat d’un périnée devenu atone et flasque, tout comme la vessie. Ainsi, l’étanchéité n’est plus assurée, et l’envie d’uriner n’est plus ressentie. On retrouve cette perte de sensation chez les personnes souffrant de maladies neurologiques telles que la sclérose en plaque, la maladie de Parkinson, AVC ou un traumatisme médullaire.

Les facteurs qui favorisent l’incontinence urinaire sont nombreux, mais les plus importants sont :

  • L’accouchement, c’est pourquoi des séances de rééducation du périnée sont prescrites aux jeunes mamans
  • La pratique intensive d’un sport, surtout pour un sport à impacts répétés comme la course à pied
  • Le surpoids, qui augmente la pression exercée sur le périnée
  • La ménopause, qui affaiblit le périnée à cause d’une production d’hormones moindre.

De manière générale, et plus simplement, tout ce qui provoque une distension du périnée est susceptible de rendre la retenue des urines défaillante. Mais il est possible de prévenir voire même d’enrayer cette distension grâce à la rééducation périnéale.

Les moyens de prévention restent relativement limités, c’est pourquoi le dépistage est important en observant les antécédents familiaux et obstétricaux. Il est également conseillé d’adopter des comportements mictionnels qui n’aggravent pas l’instabilité de la vessie, il ne faut donc pas se retenir d’uriner, et vider complètement sa vessie sans forcer. Il faut aussi adapter la quantité de boissons absorbées selon les possibilités d’accès aux toilettes. La solution recommandée est la rééducation périnéale car elle améliore le tonus musculaire pelvien ainsi que le contrôle de la vidange vésicale. Et en ce qui concerne l’activité sportive, il est déconseillé de faire des séries intensives d’abdominaux ainsi que les activités où il faut bloquer la respiration, comme l’haltérophilie, mais aussi l’aérobic et le volley-ball.

Pour muscler le périnée, les exercices de Kegel sont recommandés et efficaces pour lutter contre l’incontinence d’effort. Il suffit de contracter fortement pendant deux ou trois secondes les muscles du périnée comme pour retenir votre urine. Relâcher ensuite et faire trois séries de quinze contractions tout au long de la journée, à raison de trois fois par semaine. Il est à noter que la technique du « stop pipi » n’est recommandée que pour clairement identifier les muscles du périnée. Il ne faut donc pas utiliser cette technique de manière récurrente. Pour lutter contre l’incontinence, il est aussi conseillé de réduire sa consommation d’alcool, de café, de thé et de cola car ces boissons donnent envie d’uriner. Pour ne pas avoir une vessie tendue la nuit, éviter de boire trop le soir, se désaltérer le matin et l’après midi est préférable.

Des traitements existent également, ainsi, pour lutter contre l’incontinence d’effort, on se concentre sur le sphincter de la vessie et le périnée qu’il faut renforcer et rendre plus résistants. Après la ménopause, on peut envisager un traitement pour pallier au manque d’estrogènes. Pour agir contre l’incontinence par impériosité, il faut agir sur le comportement de la vessie et la rendre moins hyperactive. Il existe des médicaments ainsi que des appareils placés sous la peau et qui influencent l’activité de la vessie. On trouve en pharmacie des solutions telles que des protège-slips ou des sous-vêtements étanches pour rester au sec et surtout être à l’aise malgré l’incontinence urinaire.

Il est évidemment recommandé de consulter au plus tôt son médecin pour traiter l’incontinence urinaire qui est très souvent curable grâce à la rééducation périnéale, prescrite par un gynécologue. Si l’incontinence est sévère, il faut alors consulter un urologue. Quelle que soit le degré de l’incontinence, il ne faut pas hésiter à discuter avec son médecin et surtout à tenir un catalogue mictionnel dans lequel on recense quotidiennement les mictions (nombre et volume) ainsi que la quantité de boissons absorbées et les circonstances des fuites. Après une analyse complète de la situation, le médecin pourra alors établir un bilan urodynamique afin de préciser la nature du trouble mictionnel et de choisir un traitement adapté : rééducation périnéale ou comportementale, prescription médicamenteuse.

A propos de l'auteur : Jean-Christophe est le Pharmacien de Pharmidea, site de Parapharmacie en ligne proposant des conseils santé adaptés à vos besoins.

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Jean-Christophe - http://www.desarticles.com

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