Le ministre flamand de l'Enseignement Frank Vandenbroucke s'en est pris jeudi au gouvernement fédéral pour la manière dont il a traité l'avis du gouvernement flamand sur l'arrêté royal concernant le numerus clausus qui frappe les études de médecine dans le pays.
Selon le ministre, l'avis en question, qui contient une série de corrections jugées d'importance par le gouvernement flamand, et resté lettre morte en pratique. "Inacceptable et décevant", a lancé M. Vandenbroucke en Commission de l'Enseignement du parlement flamand.
Le gouvernement fédéral a pris le 6 juin un arrêté royal augmentant le nombre d'étudiants qui pourront obtenir un numéro INAMI à la fin de leurs études de médecine. Jusqu'à présent, il s'agissait de 700 étudiants mais la ministre Laurette Onkelinx a porté ce chiffre à 757 de 2007 à 2011, à 890 pour 2012, à 975 pour 2013, à 1.025 pour 2014 et 1.230 de 2015 à 2018.
Au cours de la concertation qui précédé l'élaboration de l'arrêté, le gouvernement flamand a envoyé une note au gouvernement fédéral. Elle réclamait notamment l'abandon de la clé de répartition 60/40 Flandre-Wallonie pour le quota national de numéros INAMI. Une répartition que M. Vandenbroucke estime politiquement correcte mais trop rigide et ne tenant pas compte des besoins réels des Communautés. (belga/7sur7)
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