Trois quarts des hôpitaux se montrent plus sévères que les règles imposées par la loi sur l'euthanasie. Plus de 60% disposent d'une note écrite sur la politique à appliquer et un hôpital ne l'autorise pas.
Les demandes d'euthanasie sont particulièrement problématiques lorsqu'elles concernent des patients qui ne sont pas en phase terminale, selon un doctorat de la KU Leuven repris mardi par De Morgen. La chercheuse Joke Lemiengre s'est rendue de la fin 2005 à la fin 2006 dans tous les hôpitaux flamands pour voir s'ils disposaient d'une politique particulière pour l'euthanasie.
63% des hôpitaux, 29 établissements catholiques et 13 neutres, semblaient avoir établi une politique écrite. Dans 2 % des hôpitaux, soit un hôpital catholique, l'euthanasie est formellement interdite. Un quart des établissements autorise l'euthanasie si elle répond aux critères définis par la loi.
Le cas des patients malades mais pas encore en phase terminale sont les plus problématiques. 42% des hôpitaux disposant d'un manuel écrit n'autorisent pas l'euthanasie pour cette catégorie de patients.
Enfin, pour les patients en phase terminale et incapables d'exprimer leur volonté, 11 hôpitaux ayant une politique écrite ne formulent aucun avis ou recommandation. (belga/7sur7)
7 sur 7 et Belga - www.7sur7.be