Un risque de surirradiation a pu être évité, le 6 mars, dans un hôpital universitaire bruxellois, a indiqué Alex Rijnders, président de la Société belge des physiciens d'hôpital. Il ajoute que le physicien ne peut détecter toutes les anomalies.
Le 6 mars, un des physiciens en radiothérapie de cet établissement a constaté une surdose de rayonnement de 12 % et le traitement des patients prévus ce jour-là a par conséquent été reporté. "La firme qui avait installé l'appareillage d'irradiation a pu effectuer les corrections nécessaires et le problème a été résolu mais, même si le physicien prend part à tout le processus de vérification, il y a des anomalies qu'il ne peut pas voir", note Alex Rijnders.
La Société belge des physiciens d'hôpital participe depuis janvier avec son homologue néerlandaise à un groupe de travail sur les équipements et appareillages de radiothérapie non conventionnelle. L'association informera ses membres - dont quelque 80 physiciens en radiothérapie - de l'issue de l'enquête menée par l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) à la suite des décès de patients de l'hôpital universitaire de Gand après un problème de surdose d'irradiations. (belga).
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