Les dépenses des médicaments remboursables en Belgique sont sous contrôle, affirme Pharma.be, l'Association générale de l'industrie du médicament.
Pharma.be réagit à une évaluation réalisée par l'Institut pharmaco-épidémiologique belge (IPHEB) et dont le quotidien Le Soir s'est fait l'écho dans son édition de jeudi. Selon des extrapolations de l'IPHEB, l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami) aura déboursé, au terme de l'année 2007, 60 millions d'euros de plus qu'en 2006, année où les dépenses publiques étaient passées sous la barre des 2,2 milliards d'euros. La consommation croissante de certaines spécialités, la hausse de volume de consommation des réducteurs de cholestérol et l'apparition de nouveaux médicaments très chers figurent parmi les facteurs qui expliquent cette tendance à la hausse.
Si Pharma.be concède une croissance "légèrement positive" de 35 millions d'euros pour les six premiers mois de 2007, ce qui, en extrapolant, donne des dépenses supplémentaires de l'ordre de 70 millions d'euros sur l'ensemble de l'année, l'Association générale de l'industrie du médicament ajoute que les dépenses resteront dans les limites du budget. Au niveau des spécialités vendues sur la marché hospitalier, également couvertes par le budget des médicaments, Pharma.be souligne que les ventes connaissent actuellement une stabilisation, "sans doute liée à l'effet de la forfaitarisation du remboursement".
Pour l'association, la "courbe ascendante" des dépenses de médicaments remboursables, comme des soins de santé en général, est également liée à "l'augmentation constante des besoins de la population vieillissante et au progrès technologique". Ainsi, "il est réducteur de présenter les médicaments uniquement comme un coût, sans évoquer l'investissement qu'ils représentent pour la santé et le budget de l'Etat", conclut Pharma.be. (belga)
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