Les défauts constatés à l'appareil de radiothérapie de l'hôpital universitaire de Gand (UZ Gent) sont vraisemblablement un cas isolé, a conclu l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) sur base des éléments qu'elle possède actuellement, a indiqué mardi la porte-parole Françoise De Geest.
L'appareil avec lequel les patients atteints de cancer ont été traités existait dans une configuration qui n'est rencontrée nulle part ailleurs. "A notre connaissance, il existe encore en Belgique une seule installation Brainlab, dans un hôpital à Bruxelles. Mais c'est un autre modèle, qui n'est d'ailleurs plus utilisé".
L'AFCN a été mise au courant du problème gantois quand la société Elekta, qui a installé l'appareil de radiothérapie à l'UZ Gent, a sonné l'alerte. Dans la deuxième moitié du mois de mars 2007, l'agence a reçu une lettre d'Elekta qui signalait un problème rencontré avec un patient, a expliqué Mme De Geest. Il y avait eu un défaut au niveau du rayonnement et la tumeur n'a pas diminué.
Début avril, l'AFNC a donc lancé une enquête et des experts de l'organe de contrôle doivent se rendre demain/mercredi à l'UZ Gent afin d'examiner l'installation, de s'entretenir avec les médecins et les autres membres du personnel et de se pencher sur la liste des patients. "La période que nous analyserons s'échelonnera de 2004 à 2006", a indiqué M. De Geest. Selon l'hôpital, les patients concernés ont été irradiés entre décembre 2005 et septembre 2006.
L'AFNC doit déterminer s'il y a eu un problème au niveau de l'appareil. La mort prématurée de patients en raison d'une mauvaise manipulation de l'appareil n'est en revanche pas de son ressort. C'est un problème purement médical. (belga)
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