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Près de 4 patients sur 10 guériront de leur cancer

L’Institut national du cancer (INCa) publie un rapport encourageant sur la survie des patients atteints de cancers en France.

Si environ 320 000 patients ont chaque année un diagnostic de cancer, plus d’un sur deux seront vivants après 5 ans et au moins 120 000 d’entre eux (38%) guériront de leur cancer. Ces données proviennent de cohortes de patients traités avant l’année 2000, l’Inca précise donc qu’il n'est « pas déraisonnable de penser que la survie à cinq ans des patients diagnostiqués en 2005, voire en 2010, est ou sera meilleure, grâce à des diagnostics plus précoces et des traitements plus efficaces ».

Une typologie des cancers selon la sévérité du pronostic Avec 42% des cas incidents, les cancers de bon pronostic (survie à cinq ans d'au moins 80%) sont les plus fréquents. Il s'agit en premier lieu du cancer de la prostate, du cancer du testicule, de la thyroïde, du sein, de la maladie de Hodgkin, du mélanome et de la leucémie myéloïde chronique.

Les cancers de pronostic intermédiaire, dont le taux de survie à cinq ans est compris entre 20 et 80% selon le type de cancer et le stade d’extension, représentent 33% des cas incidents. Dans un ordre décroissant de pronostic, il s'agit des cancers du corps et du col de l'utérus, du rein, de la vessie, du cancer colorectal, du lymphome non hodgkinien, du cancer du larynx, du myélome, du cancer de l'ovaire, du cancer bouche-pharynx, des leucémies aiguës et du cancer de l'estomac.

Les cancers de mauvais pronostic (moins de 20% de survivants à cinq ans) concernent 17% des cas incidents. Ils touchent le système nerveux central, le poumon, l'oesophage, le foie et le pancréas, qui reste le cancer au pronostic le plus défavorable.