cancer colorectal journée

Le 30 mars prochain se déroulera une journée Portes Ouvertes organisée par les gastro-entérologues pour informer les patients sur le cancer colorectal et les indications de coloscopie et d’endoscopie.

Le cancer du sein a son mois d’Octobre rose, le mois de mars est désormais rebaptisé mars bleu, pour souligner la mobilisation nationale autour du cancer colorectal.

Pour clore ce mois dédié à la prévention et au dépistage, le CREGG, club de réflexion des cabinets et groupes d’hépato-gastroentérologie, organise le 30 mars une journée Portes Ouvertes de prévention des cancers digestifs par endoscopie.

« Le cancer colorectal tue 17 000 Français par an. Pourtant, à la différence des autres cancers, il débute par une lésion longtemps bénigne et asymptomatique. Détectés à ce stade précancéreux, tous les cancers digestifs sont curables. » affirme le Dr Jean-Marc Canard, gastro-entérologue et président du CREGG. D’où l’importance de la prévention et du dépistage, qui seront l’objet de la journée Portes Ouvertes du 30 mars.

« Le dépistage du cancer colorectal via le test hémoccult a été généralisé à tous les Français âgés de 50 à 74 ans, sans symptômes et sans facteurs de risque. Le message que nous voulons faire passer, c’est que dans tous les autres cas, quand on est un sujet à risque, il faut faire une coloscopie de dépistage. » précise le Dr Anne Calazel, gastro-entérologue et présidente de la commission prévention des cancers du CREGG.

Tous les gastro-entérologues libéraux et hospitaliers ont reçu des affiches pour leur salle d’attente et des questionnaires patients.

Le site CREGG répertorie les praticiens participant à l’opération, chez qui vos patients pourront se rendre le 30 mars pour une consultation gratuite d’information et de sensibilisation à l’importance du dépistage.

« Notre démarche vient en appui des médecins généralistes, qui sont les véritables pivots du dépistage des cancers digestifs. » souligne le Dr Anne Calazel. « Ils font un travail de prévention indispensable, qui permet d’éviter des décès et d’économiser des soins beaucoup plus coûteux dans les cancers en phase avancée. » renchérit le Dr Jean-Marc Canard.

Et Anne Calazel de rebondir : « Les généralistes sont des gens formidables et les véritables acteurs de la santé publique, leurs consultations de prévention devraient être rémunérées à leur juste valeur. » A bon entendeur …