Sur les plus de deux millions de journées d'HAD (Hospitalisation à Domicile) réalisés en France en 2006, près de 138 000 concernaient la chimiothérapie anti-cancéreuse. Les résultats de l'étude que vient de publier l'IRDES sont issus de l'exploitation statistiques des données du PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information) de l'année 2006. Ils montrent qu'en 2006, 19 % des séjours effectués en HAD étaient liés à les soins techniques en cancérologie : chimiothérapie (15,8 %), surveillance post-chimiothérapie (3,2 %) et radiothérapie (0,1 %). Avec 14,6 % des séjours, les soins palliatifs représentent un autre grand motif d'hospitalisation à domicile et on peut supposer qu'ils concernent également, pour partie, les patients atteints d'un cancer, avec notamment la prise en charge de la douleur ou la nutrition parentérale.
Il faut rappeler que l'HAD est une prise en charge qui s'adresse à tout patient nécessitant des soins médicaux et paramédicaux coordonnés. Proposée sur prescription médicale, pour une durée limitée mais renouvelable, elle se développe mais les efforts doivent se poursuivre pour atteindre l'objectif gouvernemental annoncé de 15 000 places à l'horizon 2010 (près de 6 700 en 2006).
IRDES