Il est possible d'améliorer la fin de vie d'une personne sans la rendre plus coûteuse, selon une étude publiée mercredi de la Mutualité chrétienne auprès de 41.000 affiliés et d'une centaine de proches qui les ont accompagné.
L'hôpital, souvent la fin du parcours
La Mutualité chrétienne a constaté à travers son enquête que l'hôpital joue un grand rôle dans les parcours de fin de vie. Deux personnes sur trois y séjournent au moins une fois dans les six derniers mois et le décès à l'hôpital survient bien souvent très peu de temps après le début d'une hospitalisation.
Il ressort également de l'étude que les Belges ne bénéficient pas de la même qualité d'accompagnement lorsqu'ils arrivent à la fin de leur vie. La Mutualité chrétienne a constaté que les différents services d'accompagnement sont peu utilisés par les patients et bien souvent trop tard. Ces personnes ou leurs proches ne disposent ainsi pas au bon moment des informations nécessaires.
Les soins à domicile pas à portée de tous
L'enquête montre que même si la situation médicale le permet, tout le monde ne peut s'offrir des soins à domicile pour des raisons financières. L'étude met cependant en avant le forfait palliatif qui permet d'accompagner les personnes en fin de vie à leur domicile plutôt qu'à l'hôpital.
Face à ces constats, la mutuelle préconise une meilleure répartition des budgets entre les hôpitaux et les services de soins à domicile et un meilleur financement des soins palliatifs et à domicile. La Mutualité chrétienne plaide également pour la mise en place de suivis à destination des proches de personnes en fin de vie, au travers notamment de soutiens psychologiques. (belga/th/7sur7)
Belga /7sur7/th - www.7sur7.be