Les personnes travaillant dans des secteurs tels que le métal, le verre et la céramique sont souvent exposées à des substances cancérigènes. Toutefois, l'effet de ces particules n'est pas le même chez tout le monde.
Tous les travailleurs ne sont pas exposés de la même manière aux particules cancérigènes qui pourraient se dégager sur leur lieu de travail. La biologiste Raluca Mateuca (VUB) a identifié plusieurs types de gènes dans sa thèse de doctorat. Les médecins pourront ainsi à l'avenir déterminer plus rapidement, grâce à un prélèvement sanguin, le risque de cancer lorsque le patient est soumis à des substances chimiques précises.
Les personnes travaillant dans des secteurs tels que le métal, le verre et la céramique sont souvent exposées à des substances cancérigènes. Toutefois, l'effet de ces particules n'est pas le même chez tout le monde. Cela dépend de facteurs comme l'âge, le sexe et le fait de fumer ou non. L'état génétique de l'individu joue également un rôle important.
L'étude de Raluca Mateuca pourra à l'avenir permettre de mieux prévenir les cancers chez des travailleurs qui exercent leur profession dans un secteur déterminé. Elle aidera également à mieux informer ces derniers concernant les dangers d'une telle exposition aux particules cancérigènes. Pour arriver à ce résultat, il faudra encore approfondir les recherches.
Une discussion sera par ailleurs nécessaire sur les implications éthiques de cette information sur la vulnérabilité aux substances cancérigènes. Pour l'instant, il n'est pas encore permis d'utiliser ce genre d'information, et ce notamment afin d'éviter une discrimination lors de l'embauche.(La Libre Belgique)
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