L'Association de médecins urgentistes de France (AMUF) a appelé, lundi 17 novembre, les praticiens à arrêter le travail à partir du 1er décembre, estimant que la dégradation des conditions de travail rendait difficile l'accueil des patients "dans de bonnes conditions".
Les urgentistes sont appelés à ne pas travailler, même s'ils sont "assignés" par les autorités, contrairement à la grève précédente de fin décembre à fin février, qui avait été essentiellement symbolique puisque les médecins grévistes réquisitionnés avaient continué de travailler.
"On a mis quasiment un an à avoir un rendez-vous au ministère. On n'est pas pris au sérieux, il faut qu'on passe à une manière d'action plus forte", a indiqué Régis Garrigue, membre de l'AMUF, à la sortie d'une rencontre au ministère de la santé.
Les urgentistes demandent notamment la reconnaissance de la semaine de 39 heures et le paiement des heures supplémentaires au-delà de cette limite. Ils protestent également contre une éventuelle réduction du nombre d'urgentistes hospitaliers de garde en milieu rural ou dans certaines banlieues défavorisées.(Le Monde)
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