Les pharmaciens ne prescrivent pas toujours dans l'intérêt financier des patients, affirment mercredi les Mutualités socialistes. Lors de prescriptions sous Dénomination commune internationale (DCI), ils ont trop souvent tendance à prescrire les médicaments du même génériqueur, Eurogenerics.
Selon les chiffres de l'INAMI (janvier à août 2007) relayés par les Mutualités socialistes, la prescription en DCI concerne aujourd'hui à peine 3% des conditionnements délivrés. Cela a permis à l'assurance maladie d'économiser 2,2 millions d'euros et au patient 2,4 millions d'euros.
"Mais ces économies pourraient être sensiblement plus importantes, si les pharmaciens délivraient systématiquement les conditionnements les moins chers disponibles sur le marché", relèvent les Mutualités socialistes. Les pharmaciens délivrent, selon elles, trop souvent des médicaments du génériqueur Eurogénérics, indépendamment du fait que ces médicaments soient les meilleurs marchés ou pas.
Si le médicament le moins cher était prescrit à chaque fois, les patients pourraient, selon les Mutualités socialistes, économiser deux millions d'euros supplémentaires. Si les médecins prescrivaient toujours des médicaments bon marché, les patients économiseraient au total 63 millions d'euros et l'assurance maladie, 73 millions d'euros. (belga/7sur7)
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