L'Université d'Anvers a peut-être réalisé une percée dans le traitement des métastases. Des chercheurs ont développé une nouvelle molécule jouant un rôle dans la diffusion des cellules cancéreuses (métastases), souvent responsables de l'évolution fatale d'un cancer, a fait savoir mercredi l'université.
La plupart des traitements contre le cancer luttent contre la tumeur primaire, mais peu de médicaments ont un effet sur les métastases. Souvent, ces métastases sont à l'origine d'une évolution néfaste, voir fatale, du cancer. Leur évolution est souvent imperceptible et il existe toujours un risque de voir le cancer resurgir après une opération ou un traitement.
Les scientifiques du groupe de recherche en Chimie médicinale de l'Université d'Anvers ont à présent développé une molécule qui agit sur les métastases. Il s'agit d'une molécule qui freine l'action de l'uPA (activateur de type urokinase du plasminogène), une protéine qui favorise la propagation des cellules cancéreuses.
Des tests effectués sur des rats ont montré que ces freins (uPA) entravent avec plus de 70% la propagation d'un cancer du sein aux poumons. De plus, il semble qu'après 18 jours de traitement, ces substances ne présentent toujours pas d'effet toxique.
Selon les chercheurs, ces nouvelles substances pourraient être utilisées en combinaison avec des médicaments classiques dans le but d'anéantir une tumeur, et ainsi d'empêcher le développement aussi bien de la tumeur principale que des métastases.
Il faudra encore attendre un peu avant d'atteindre ce résultat. Il faut en moyenne attendre douze ans avant qu'un médicament puisse être introduit sur le marché. (belga/7sur7)
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