Parmi les symptômes évoquant une pathologie cliniquement significative figurent les cas suivants :
- Mictions fréquentes, surtout la nuit ;
- Difficulté d’uriner ;
- Débit urinaire réduit ;
- Présence de sang dans les urines ou le sperme ;
- Douleurs osseuses ;
- Difficulté d’avoir une érection.
Lorsque les cellules cancéreuses se propagent (métastases), elles peuvent envahir les tissus à proximités de la prostate, comme les ganglions lymphatiques.
Lorsque les ganglions sont touchés, les cellules cancéreuses peuvent se propager dans l’organisme par le système lymphatique, de même que localement au niveau de la vessie ou du rectum.
Une fois disséminées dans les autres organes, les cellules continuent de croître et forment des métastases du cancer de la prostate.
Le facteur de risque le plus courant pour le cancer de la prostate est l’âge, mais d’autres facteurs comme l’alimentation et les antécédents familiaux peuvent également joue un rôle.
L’incidence du cancer de la prostate est faible au Japon et modérée en Amérique Centrale et en Afrique de l’Ouest. L’incidence est plus élevée en Amérique du Nord et en Europe du Nord.
Selon les prédictions, le cancer de la prostate dépassera le cancer broncho-pulmonaire comme principale cause de décès chez l’homme au cours des prochaines années.
En 2005, près de 7 millions de personnes sont décédées d’un cancer et près de 11 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués.
Un régime alimentaire contenant trop de matières grasses pourrait ainsi favoriser le cancer de la prostate.
Les graisses animales seraient les plus néfastes, une forte consommation de viande rouge accentuerait ce risque. Les hommes qui ne mangent pas de poisson ont 2 à 3 fois plus de risque de développer un cancer de la prostate que ceux qui en consomment modérément ou en grande quantité selon une étude suédoise.
Après avoir passé en revue les habitudes alimentaires et d’hygiène de vie de patients, il paraît qu’une consommation même modérée de poisson gras (maquereau, sardine, saumon, thon…) 2 à 3 fois par semaine aurait des propriétés protectrices vis-à-vis de ce type de cancer. Mais le faible nombre de cancer recensés dans cette étude ne permet cependant pas d’apporter une conclusion définitive. La consommation de légumes de la famille des alliacées (ail, oignon, ciboulette, échalotes…) pourrait aider à prévenir ce cancer.
En Asie, le cancer de la prostate est relativement faible. Ce phénomène pourrait s’expliquer par la forte consommation de soya. Il se peut que les isoflavones contenues dans le soya expliquent cet effet protecteur.