cancer prostate

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Cancer de la prostate, cancer de l’homme de plus de 45 ans, dû à la prolifération anormale de cellules du tissu prostatique. Le cancer de la prostate apparaît quand des cellules anormales stimulées par ..

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samedi 20 avril 2024
Cancer de la prostate

Présentation

Les cancers de la prostate sont des tumeurs à croissance lente.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme de plus de 45 ans. Il est dû à la prolifération anormale des cellules du tissu prostatique. Il se développe souvent très lentement et reste localisé au début. Par la suite, il peut s’étendre par envahissement direct des tissus et des organes voisins puis métastaser dans d’autres organes à distance (ganglions, os, poumons…) via le sang et le système lymphatique.

Prévenir cette évolution grâce au dépistage précoce représente un grand enjeu de santé public d’autant que la fréquence de ce cancer augmente avec l’espérance de vie.

Le cancer de la prostate apparaît lorsque des cellules anormales stimulées par les hormones masculines comme la testostérone, se développent de manière incontrôlée pour former des tumeurs.

A mesure que la tumeur progresse, elle entraîne des symptômes localisés.

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Les symptômes du cancer de la prostate

Parmi les symptômes évoquant une pathologie cliniquement significative figurent les cas suivants :

  • Mictions fréquentes, surtout la nuit ;
  • Difficulté d’uriner ;
  • Débit urinaire réduit ;
  • Présence de sang dans les urines ou le sperme ;
  • Douleurs osseuses ;
  • Difficulté d’avoir une érection.

Lorsque les cellules cancéreuses se propagent (métastases), elles peuvent envahir les tissus à proximités de la prostate, comme les ganglions lymphatiques.

Lorsque les ganglions sont touchés, les cellules cancéreuses peuvent se propager dans l’organisme par le système lymphatique, de même que localement au niveau de la vessie ou du rectum.

Une fois disséminées dans les autres organes, les cellules continuent de croître et forment des métastases du cancer de la prostate.

Le facteur de risque le plus courant pour le cancer de la prostate est l’âge, mais d’autres facteurs comme l’alimentation et les antécédents familiaux peuvent également joue un rôle.

L’incidence du cancer de la prostate est faible au Japon et modérée en Amérique Centrale et en Afrique de l’Ouest. L’incidence est plus élevée en Amérique du Nord et en Europe du Nord.

Selon les prédictions, le cancer de la prostate dépassera le cancer broncho-pulmonaire comme principale cause de décès chez l’homme au cours des prochaines années.

En 2005, près de 7 millions de personnes sont décédées d’un cancer et près de 11 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués.

Un régime alimentaire contenant trop de matières grasses pourrait ainsi favoriser le cancer de la prostate.
Les graisses animales seraient les plus néfastes, une forte consommation de viande rouge accentuerait ce risque. Les hommes qui ne mangent pas de poisson ont 2 à 3 fois plus de risque de développer un cancer de la prostate que ceux qui en consomment modérément ou en grande quantité selon une étude suédoise.

Après avoir passé en revue les habitudes alimentaires et d’hygiène de vie de patients, il paraît qu’une consommation même modérée de poisson gras (maquereau, sardine, saumon, thon…) 2 à 3 fois par semaine aurait des propriétés protectrices vis-à-vis de ce type de cancer. Mais le faible nombre de cancer recensés dans cette étude ne permet cependant pas d’apporter une conclusion définitive. La consommation de légumes de la famille des alliacées (ail, oignon, ciboulette, échalotes…) pourrait aider à prévenir ce cancer.

En Asie, le cancer de la prostate est relativement faible. Ce phénomène pourrait s’expliquer par la forte consommation de soya. Il se peut que les isoflavones contenues dans le soya expliquent cet effet protecteur.

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Dépister pour mieux diagnostiquer

Le pronostic dépend très largement du grade de la tumeur, évaluée à l’aide de la classification de Gleason.

Le score de Gleason : méthode la plus largement utilisée aujourd’hui pour définir le stade du cancer de la prostate.
Le score de Gleason est le principal facteur de pronostic du cancer de la prostate.

Les tests suivants sont effectués pour diagnostiqués le cancer de la prostate :

  • Le toucher rectal ;
  • Le taux de PSA : Il s’agit d’une analyse sanguine très simple pour mesurer le taux d’une substance connue sous le nom d’antigène prostatique spécifique. Toutefois ce test n’est guère concluant car certain hommes atteints d’un cancer de la prostate n’ont pas un taux de PSA élevé alors que 2/3 des hommes dont le taux de PSA est élevé n’ont pas de cancer de la prostate.

Bien que ces tests puissent révéler la présence d’un cancer de la prostate le seul moyen d’établir un diagnostic définitif est de pratique une « Biopsie » qui permet au médecin d’examiner les cellules de la prostate au microscope. La biopsie prostatique est réalisée par un urologue ou un radiologue.

  • L’échographie endorectale de la prostate : C’est un examen qui explore la prostate à l’aide d’une sonde à ultrason à travers la paroi rectal.

L’évolution de la maladie dépend essentiellement du stade de la maladie au moment du diagnostic. Lorsque le cancer est limité à la prostate, la probabilité de guérison après traitement est très élevée. Lorsque le cancer a franchi les limites de la prostate, le pronostic est moins bon.

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Les traitements

En cas de cancer localisé, il existe 3 types de traitement.

  • La prostatectomie radicale : Ablation de la prostate ;
  • La radiothérapie externe : Rayons envoyés depuis l’extérieur du corps ;
  • La brachythérapie : Implantation dans la prostate de grains radioactifs qui vont détruire les cellules cancéreuses. La brachythérapie a fait la preuve de son efficacité au États-Unis, elle est en cours d’évaluation en France ;
  • La chimiothérapie ;
  • L’orchicectomie : Chirurgie qui consiste à retirer les testicules afin de priver les cellules cancéreuses de la testostérone ;
  • La cryochirurgie : Pour certain cancer de petite taille ou pour des lésions précancéreuses, on utilise parfois un froid intense afin de geler et tuer les tissus concernés.

Après une cystoprostatectomie (ablation de la vessie et de la prostate), une urétérostomie (Bricker) est pratiquée. C’est l’abouchement des uretères à l’aide d’un segment d’iléon a la paroi abdominale, pour ensuite récolter l’urine provenant des reins directement dans une poche.

Cette opération pour des raisons techniques entraîne parfois des troubles de l’érectilité chez l’homme.

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