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Cancer du côlon – Cancer colorectal. La plupart des cancers colorectaux se forment dans les cellules qui tapissent l’intérieur du côlon ou du rectum.

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samedi 20 avril 2024
Cancer du côlon ou Cancer colorectal

Présentation

La plupart des cancers colorectaux se forment dans les cellules qui tapissent l’intérieur du côlon ou du rectum.

Le côlon et le rectum font partie de l’appareil digestif, où les aliments sont transformés en énergie et où l’organisme se débarrasse des déchets.
Le côlon (aussi appelé gros intestin) relie le petit intestin (aussi appelé intestin grêle) au rectum.
Les aliments passent de l’estomac au petit intestin, où ils continuent d’être digérés.
Les aliments entièrement digérés passent du petit intestin au côlon où l’eau qu’ils contiennent est retirée. La dernière partie du côlon est appelé rectum, c’est là que les matières fécales sont entreposées.
Lors de la défécation, les déchets sont éliminés de l’organisme par l’orifice appelé anus.

Le cancer du petit intestin est très rare. Par conséquent, l’expression « cancer de l’intestin » signifie généralement « cancer colorectal ou cancer du côlon».

Le cancer colorectal est une tumeur maligne qui se développe pendant une certaine période de temps (au moins dix ans) sur la paroi intestinale, avant d’envahir cette dernière et de se propager à d’autres organes.
Environ dans les 2/3 des cas, le cancer se trouve dans le gros intestin, et pour l’autre tiers, dans le rectum.
Le cancer colorectal se développe habituellement à partir d’une tumeur bénigne ou de polypes situés dans l’intestin.

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Les symptômes du cancer colorectal

Les symptômes varient en fonction du lieu, du type et de l’étendue de la lésion de même que des complications. Le cancer colorectal peut engendrer les signes et symptômes suivants :

  • Fatigue et faiblesse;
  • Selles inhabituelles (alternance constipation-diarrhée);
  • Selles sanglantes ou striées de sang (de couleur très foncée ou rouge vif);
  • Inconfort ou douleur au bas-ventre;
  • Perte de poids anormale;
  • Peu de globules rouges (anémie);
  • Nausées et vomissements.

Les signes et les symptômes décrits ci-dessus ne sont pas nécessairement annonciateurs d’un cancer colorectal ; ils peuvent en effet avoir d’autres causes pour en avoir le cœur net, il est important de consulter un médecin.

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Facteurs de risque pour le cancer colorectal.

  • L’âge : risque plus élevé après 50 ans;
  • L'hérédité : les risques sont plus élevés si un membre de votre famille immédiate a souffert d’un tel cancer;
  • L'alimentation : une alimentation riche en viande rouge et pauvre en fruits et légumes peut augmenter vos risques;
  • Le poids : l’obésité et la sédentarité peuvent aussi augmenter vos risques;
  • L’alcool : plus particulièrement la bière, il y a peu de cas de cancer colorectal chez les personnes qui ne consomment pas d’alcool;
  • Le tabac : le tabagisme augmente aussi vos risques;
  • L'Inactivité physique;
  • La présence d’une maladie inflammatoire touchant le tube digestif (colite ulcéreuse ou maladie de Crohn).

Vous pouvez modifier votre style de vie et votre alimentation afin de réduire vos risques de cancer colorectal. Faites régulièrement de l’exercice, augmentez votre consommation de fruits et légumes, mangez moins de viande rouge, limitez votre consommation d’alcool et arrêtez de fumer.

Si vous faites de l’embonpoint, essayer de perdre du poids en mangeant plus sainement et en augmentant votre activité physique.

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Dépister pour mieux diagnostiquer

Plus vite le cancer colorectal est dépisté, meilleures sont les chances de guérison. Le traitement est d’autant plus efficace si la maladie ne s’est pas propagée à l’intérieur du côlon.
Il est donc recommandé aux hommes et aux femmes de pus de 50 ans de passer un test de recherche de sang occulte dans les selles au moins tous les 2 ans. Ce test permet de détecter la présence de polypes avant que ceux-ci ne deviennent cancéreux.

En cas de résultat positif un certain nombre de tests spéciaux sont généralement effectuer pur confirmer un diagnostic de cancer colorectal.

En voici quelques-uns :

  • Radiographie;
  • Echographie;
  • IRM (imagerie par résonance magnétique);
  • Lavement baryté : cet examen peut être désagréable ou mettre le patient mal à l’aise, mais il s’agit d’une méthode très utile pour établir un diagnostic.

Ces examens peuvent causer de l’inconfort, mais ils ne sont généralement pas douloureux.

  • Coloscopie : examen visuel de la paroi interne de tout le côlon;
  • Biopsie : prélèvement d’un échantillon de tissus;
  • Sigmoïdoscopie : sert à visualiser la paroi interne du rectum ainsi qu’une section du côlon appelée côlon sigmoïde.

Vous aurez la possibilité de recevoir des médicaments afin d’atténuer l’inconfort causé par ces examens.
Ces tests permettront également de déterminer le grade (degré de malignité) des cellules cancéreuses.
Lorsque votre médecin connaîtra le type, le grade et le stade de votre cancer, il pourra déterminer quel traitement sera le plus efficace pour ce type de cancer. Vous serez invité à participer au choix final des traitements.

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Les traitements

Les traitements du cancer colorectal sont :

  • La chimiothérapie;
  • La radiothérapie;
  • La chirurgie.

Le but de la chirurgie est d’enlever la tumeur et les ganglions qui sont autour (curage ganglionnaire). L’exérèse, pour être suffisante, doit emporter au moins 5 cm de côlon de part et d’autre du cancer et au moins 12 ganglions dans le curage.

Enlever la tumeur est le moyen le plus rapide et le plus efficace d’éliminer le cancer. Cependant, si la tumeur a déjà envoyé des métastases loin du côlon, l’exérèse chirurgicale ne suffit pas à guérir le malade.

La résection d’un cancer du rectum ou l’impossibilité de conserver le sphincter anal conduisent à pratiquer une stomie (ou anus artificiel).
Les selles sont récupérées dans une poche que le patient positionne lui-même tous les jours.
Les appareillages actuellement disponibles assurent un confort et une qualité de vie.

Le cancer colorectal est le troisième type de cancer le pus fréquent, tant chez l’homme que chez la femme.

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